Gestion matérielle (3)Page à faire qui comprend des morceaux de l’ancien site non encore inclus dans les pages rédigées.Transaction.Uneinstructionministériellen°10-009-M0du12avril2010préciselesaspectscomptablesetfinanciersdesconventionsdetransactionvientd’êtrepubliée;elle«apour objet de rappeler les principes généraux de la transaction [et] d’expliciter l’attitude à tenir par les comptables publics amenés à en assurer l’exécution financière ».Circulaire du 6 avril 2011 relative au développement du recours à la transaction pour régler à l’amiable les conflits.Voir aussi la rubrique marchés publics.Anoterqueledécretdu26octobre2012modifiantlecodedel’EducationadonnélapossibilitépourleCAd’autoriserlechefd’établissementàfairedestransactions pour régler les litiges. Un exemple de transaction.Conventions de mandat.LadirectiongénéraledesCollectivitéslocalespublieunecirculaire(2008)rappelantlecadrejuridiquedesconventionspasséesparlescollectivitésetétablissements publicslocaux,lorsqu’ellesportentsurl’exécutiondeleursdépenseset/oudeleursrecettesquirelèvedelacompétenceexclusivedeleurcomptablepublicsauf exceptions fixées par la loi.Véhicule de service.Lien fait avec la page de compta (processus divers) et pont d’ancrage fait «vehicule»..LesvéhiculesdeserviceutilisésdanslesEPLEsontdestinésauseulbesoinduservice.Ilsnesontpasattachésàunefonction(véhiculedefonction).Lesvéhiculesde service ainsi que les véhicules de fonction ne doivent pas être utilisés, sauf exception, à des fins personnelles.Lesvéhiculessontsoitlapropriétédel’établissement(achetésurfondspropres)soitlapropriétédelacollectivité(casgénérald’unedotationàl’EPLEsanstransfertde propriété).Depuis le 1er janvier 1986, les véhicules acquis par les régions, les départements ou les EPLE sont immatriculés dans les séries normales des départements.Lorsquelevéhiculeestlapropriétédel’établissement,lecoûtdelacartegriseestàlachargedel’établissement.PourlesvéhiculesimmatriculésauxDomaines,le périmètredecirculationautorisérelèvedelacompétencedesrégionsetdesdépartements.Contrôletechniqueetdispositifsdesécuritésontàlachargede l’établissement.Lecarnetdebordestindispensablepourcontrôlerl’utilisationduvéhiculeetlaconsommationdecarburant.Lalistedesutilisateursetlesconditionsd’utilisationpeuvent être restreintes par le propriétaire du véhicule.L’aliénation d’un véhicule automobile obéit aux règles en vigueur pour les autres biens immobilisés.Il est par ailleurs exigé le certificat de contrôle technique pour mettre en vente un véhicule en état de marche. Voir la FAQ.Utilisation exceptionnelle à des fins personnelles.Unvéhiculedeservicepeut-être,demanièretrèsexceptionnelle,pourunecourteduréeetsansperturbationpourleservice,misàdispositiongratuited’unagentpublic appartenantauserviceaffectataireavecl’accordduchefdeservice.Cettemiseàdispositionn’estpossiblequ’àconditionquel’attributairesouscriveuneassurance complémentaire.Un article (novembre 2015) de l’académie d’Aix-Marseille sur l’utilisation du véhicule de service.Règlement d'utilisation des véhicules administratifs.Lanotedeservicen°2019-067du3-5-2019précisequelacirculaireduPremierministren°5928/SGdu20avril2017relativeàlagestionduparcautomobiledel'État, desétablissementspublicsdel'Étatetautresorganismesrappellequechaqueadministrationdoitprévoirl'adoption«d'unrèglementd'utilisationdesvéhiculesqui s'appliqueauxservicesrelevantdesescompétences.Cerèglementdéfinitnotammentlesrèglesd'usagedesvéhiculesdeservice,defonction;deconduiteresponsable etéco-responsable;deco-voiturageauseindesservices,dupaiementdesamendes,durespectducodedelaroute.Cerèglementestactualiséenfonctiondes évolutionsréglementaires.Lerèglementestapplicableàl'administrationcentraledenosdeuxministères,auxacadémiesetauxopérateursrelevantdel'éducation nationale.Chaqueagentquidisposed'unvéhiculedefonctionouquiutiliseunvéhiculedeservicedoitattesterenavoirprisconnaissanceàcompterdu1erjuin2019(cf. annexe 1 du règlement d'utilisation).Voir aussi « contravention ».La gratuité.Unenotedel’Inspection Académiquedel’Ornesurlaquestiondelagratuitédel’enseignement.L’I.A.del’Orneproduitdesdocumentsdegrandequalitéquiconstituent autantdebiblespourlesgestionnaires(heureuxcollèguesd’Alençonetdesenvirons).Danscedocument,desréponsesàplusieursquestionsqueseposent(ou devraientseposer)lesresponsablesd’EPLE.Anoter,concernantlechapitredesmanuelsscolaires,quelescahiersdeTDsontàlachargedesfamilles(voirrubrique jurisprudence ; même si cette jurisprudence est susceptible d’évoluer). Voir le fichier joint en PDF (2003).Droits d'auteur.Lien fait avec la page de compta (processus divers) et pont d’ancrage fait «auteur».Unguide(juin2017)traitedesquestionsjuridiquessoulevéesendroitdelapropriétéintellectuelle.Lesquestionsrelativesaudroitàl'imagesontégalementenvisagées. Les règles du droit d'auteur en tant qu'utilisateur et en tant que créateur d'une œuvre y sont explicitées. Le document a été enrichi des derniers textes en vigueur.Protection de la propriété intellectuelle et droit à l’image.Voir la page de EDUSCOL.Une page de l’académie de Toulouse à propos notamment de la publicité sur un site d’établissement.Lorsdel’utilisationdephotographiesetdeséquencesfilméesd’élèvesàdesfinspédagogiquesetéducatives,undocumentvisantàobtenirl’autorisationdesparentsdoit êtreobligatoirementétabli.Eneffetcetteprécautionestindispensableafinderespecterledroitàl’imagequiestprévuparl’article9ducodecivilquidisposeque« chacunaledroitaurespectdesavieprivée».Lejugeconsidèreeneffetquetoutepersonnea,sursonimageetsurl’utilisationquienestfaite,undroitexclusifquilui permetdes’opposeràsareproductionsanssonautorisation»(CA,Paris,23.05.1995,épouxXc/sociétéPrismapresse).Deplus,ilappartientàceluiquireproduit l’imagedeprouverqu’ilaétéautoriséàlefaire(CA,Paris,09.11.1982,SARLSociétéfrançaisedesrevuesc/DlleB,D).Concernantprécisémentleformalismede l’autorisation,lejugerappellerégulièrementquel’autorisationderéaliseretdediffuserdesphotographiesoudesfilmsdoitnonseulementêtreexpresse,maiségalement suffisammentprécise.Ainsi,leconsentementdesparentsàcequeleurenfantsoitphotographiénepermetpasd’établirquecesderniersconnaissaientl’utilisation précisequiseraitfaitedel’imagedeleurfilsetqu’ainsiilsyauraientconsenti(CA,Dijon,04.04.1995,SALaboratoiresMarrotc/MmeTemgoua).Enconséquence,il convientdesolliciterd’unepartl’autorisationdefilmerl’élèveoul’enseignantetd’autrepart,depréciserleplusexactementpossiblelesdifférentstypesd’utilisationdu document. (Source : réponse DAGEFIJ 5 en date du 23 mai 2007).La reproduction d’une œuvre graphique peut-elle constituer une citation, autorisée par le code de la propriété intellectuelle ?Non.Dansunarrêtdu7novembre2006,laCourdecassationrappellequelareproductionintégraled'uneœuvre,quelquesoitsonformat,nepeuts'analysercomme unecourtecitation.CetarrêtcasseetannuleladécisiondelaCourd'appel,quiavaitestiméque«lareproductionsousformedevignetteavecunchampdevisionplus large,accompagnantd'autresreprographiesd'imagestélévisuellesdemêmeformat,peutêtrequalifiéedecourtecitationpuisqu'ellesertàillustrer,ens'yincorporant,un textecritiqueetpolémique».Sil'exceptiondelacourtecitations’appliquesansdifficultéspourlesœuvreslittérairesoulesarticlesdepresse,ilenvadifféremmentpour lareproductiond’uneœuvregraphiqueoumusicale.Concrètement,unenseignantn’estpascenséreproduiresansautorisationdesayantsdroits,uneœuvregraphique ou musicale, quel que soit son format et même à des fins d'illustration pédagogique. Protocoled'accordsurl’utilisationdeslivres,desœuvresmusicaleséditées,despublicationspériodiquesetdesœuvresdesartsvisuelsàdesfinsd'illustrationdes activités d'enseignement et de recherche.Protocoled'accorddu22juillet2016surl'utilisationetlareproductiondeslivres,desœuvresmusicaleséditées,despublicationspériodiquesetdesœuvresdesarts visuelsàdesfinsd'illustrationdesactivitésd'enseignementetderecherche.Cetaccordcouvrelapériode2016-2019etreprendlesdispositionsdel'accorddu6 novembre 2014 en en simplifiant la mise en œuvre par les utilisateurs.Reproduction par reprographie d’oeuvres protégées.Circulairen°2014-094du18juillet2014surlamiseenœuvreducontratdu2juin2014concernantlareproductionparreprographied'œuvresprotégéesdansles établissements d'enseignement du premier degré public et privé sous contrat.Historique:texteduB.O.N°15du8avril2004surleprotocoled’accorddu17mars2004.Renouvellement(2014)duprotocoleentreleministèreetleCFCpourla reprographie d’œuvres protégées. Un document à mettre normalement en PJ de la facture du CFC avec la convention initiale.Prêt par les CDI et rémunération des auteurs (SOFIA).Réf : courrier n° 07-039 du MEN (DAJ A1) adressé aux recteurs d’académies.Laloin°2003–517du18juin2003,codifiéeauchapitreIIIducodedelapropriétéintellectuelleamisenplaceunerémunérationdesauteursdontlesoeuvressont prêtéesparlesbibliothèquesaccueillantdupublic.Conformémentàl’articleL.133-3ducodedelapropriétéintellectuelle,cetterémunérationcomprendunepartversée par l’Etat, pour laquelle les bibliothèques scolaires ne sont pas prises en compte, et une part versée par les fournisseurs (prélèvement de 6 % sur le prix public).Envertudel’articleL.133-4ducodedelapropriétéintellectuelle,cetterémunérationfaitl’objetd’unerépartitionentrelesauteursetleséditeurs«àraisondunombre d’exemplairesdeslivresachetéschaqueannée,pourleursbibliothèquesaccueillantdupublicpourleprêt,parlespersonnesmoralesmentionnéesautroisièmealinéa (2°)del’article3delaloin°81-766du10août1981,déterminésurlabased’informationsquecespersonnesetleursfournisseurscommuniquentàlaouauxsociétés mentionnées à l’article L. 133-2 »L’articleR.133-1ducodedelapropriétéintellectuelledéfinitlesbibliothèquesconcernées.Ils’agitdesbibliothèquesdescollectivitésterritoriales,desbibliothèquesdes établissementsrelevantdel’enseignementsupérieur,desbibliothèquesdescomitésd’entrepriseainsique«touteautrebibliothèqueouorganismemettantunfonds documentaireàladispositiond’unpublic,dontplusdelamoitiédesexemplairesdelivresacquisdansl’annéeestdestinéeàuneactivitéorganiséedeprêtaubénéfice d’usagersinscritsindividuelsoucollectifs»,étantentenduquelanotiondeprêt,ausensdecesdispositions,sedistinguedelamiseàdispositionàdesfinsde consultation sur placeLorsqu’unEPLEdisposed’uncentrededocumentationetd’information(CDI)oud’unebibliothèquescolairequirépondàcesconditions,ildoitdéclarerlesachatsde livresréaliséspourleCDIoulabibliothèquescolaireauprèsdelasociétéfrançaisedesintérêtsdesauteurs(SOFIA),quiapourmissiond’organiserlarépartitiondela rémunération conformément à l’article L.133-4 du code de la propriété intellectuelle.Enconséquenceilvousappartient,d’unepart,d’informerleschefsd’établissementdevotreacadémiedecetteobligationquin’entraînepourlesétablissementsaucune chargefinancière,d’autrepart,delesassisterpourdéterminersileurCDIoubibliothèquescolairerépondounonauxcritèresdéfinisparl’articleR.133-1ducodedela propriété intellectuelle.ChaqueEPLEdontleCDIoulabibliothèquescolairedestineplusdelamoitiédesesouvragesàuneactivitédeprêtdevraalorsrépondreàlaSOFIAenluifournissant lesélémentsdemandésrelatifsauxachatsdeslivres,notammentl’identitédufournisseuretlemontantdel’achat.Cesdéclarationspeuvents’effectuerenlignesurlesite de la SOFIA, à l’adresse www.la-sofia.org .Pour être complet sur le sujet, un message du 05/07/07 de la DAF A3 du ministère :"LadirectiondesaffairesjuridiquesduMENESRnousaconfirméquelesmanuelsscolairesmisàdispositiondesélèvesparlesétablissementschaqueannéeétaient exclus des achats concernés par la déclaration des CDI à la société française des intérêts des auteurs de l'écrit (SOFIA).Eneffet,conformémentàl'articleL133-4ducodedelapropriétéintellectuelle,quiprécisequelarémunérationdueautitredudroitdeprêtfaitl'objetd'unerépartition entre les auteurs et les éditeurs, les informations que doivent fournir les établissements concernent les livres achetés pour les CDI ou bibliothèques scolaires.Ilestàcetteoccasionpréciséquel'obligationdedéclarationincombeàl'acquéreurdesouvragesconcernés.Enconséquence,siunecollectivitéterritorialesouhaite acheterdeslivresdanslebutdelesdonneràunebibliothèquescolairequirépondauxcritèresénoncésparl'articleR133-1ducodedelapropriétéintellectuelle,il appartientàcettecollectivitédedéclarercesacquisitionsàlaSOFIA.Lacollectivitépeutéventuellementdemanderàlabibliothèquededéclarerl'achatdesouvragesà condition de lui transmettre les factures ou tout autre document utile."LIJ mars 2019.Parutiondelalettred’informationjuridiquen°205demars2019.Onnotera,entreautresdécisions,qu’unenoteDAJn°2018-101du11octobre2018rappelleconcernant ladiffusiond’œuvrescinématographiquesenclassepardesenseignants,queseulel’utilisationd’extraitsd’œuvresàdesfinsexclusivesd’illustrationdanslecadrede l’enseignementetdelarechercheetàl’exclusiondetouteactivitéludiqueourécréativeestadmise.PourdesDVDachetésdanslecommerceilconvientdepréciserque l’accorddu4décembre2009limitecettediffusionàdesextraitsdanslesconditionssuivantes:encasd’utilisationd’unseulextrait,saduréedoitêtrelimitéeà10%dela duréetotaledel’œuvreintégrale;encasd’utilisationdeplusieursextraitsd’unemêmeœuvre,laduréecumuléedecesextraitsnepeutexcédersixminutes.La projectionenclassed’uneœuvreaudiovisuelleoucinématographiqueau-delàdeceslimites(notammentpourdesœuvresintégralesinscritesauxprogrammesdes examens)suppose,sinondedemanderl’autorisationdel’auteurdel’œuvreoudesesayantsdroit,dumoinsd’utiliserunsupportacquisauprèsdecentralesd’achat spécialisées dans l’accomplissement de ces démarches.